44 - Gran Sabana (VE) - ANDAMADALAYA

25 May

44 - Gran Sabana (VE)

Publié par Lea Dillard

" Dame una sonrisa - Dame seriedad - Dame si es posible - la posibilidad - De llevarte a la cima del cielo ... "

Ricardo Montaner " La cima del cielo"

Ricardo Montaner La Cima del Cielo Video Oficial

https://www.youtube.com/watch?v=jrkNik4AHTU

Mon pote "de baroude" était le guide lors du tournage de la chanson dans le parc Canaima...

Vénézuela - Parque Nacional Canaima - La Gran Sabana

- Santa Elena de Uairén - la ville frontière de l'Estado Bolivar

- Le long de la "route touristique"

(travail avec un ami de guide touristique/photographies pour une famille Vénézuelienne)

Site visité :

Agua fría

Quebrada de jaspe (Kako paru)

San Fransisco de Yuruani et sa casacade

Sarowapo

Salto Kama

San Rafael de Kamoiran

Salto Aponwao

Kanavayen

Manakachi

Kawi

Frontière Vénézuela/Brésil

La route de Manaus passant par Boa Vista (Brésil) jusqu'à Santa Elena de Uarién (Vénézuela)

Le passage d'un monde où il n'y a pas d'horizon, où la végétation te couvre de la tête au pied, où le regard monte à la cime des arbres, où l'eau parcours les veines, où la main devient une machette, où la nature surprend à chaque instant à celui où la ligne horizontale et droite devient une transition brutale, ouverte sur une sécheresse dont on cherche l'explication...

Les premiers pas dans un pays qui affiche dans la plupart de ses lieux publics, 4 de ses caractéristiques principales :

- LA SALUD (la santé) "Gracias a Dios"

- ESTAR PENDIENTE (garder un oeil sur) "Cuidado"

- LA VIOLENCIA (Violence et armes) "Es peligroso"

- SER HUMANO "respeto"

Arrivée fauchée, trois mousquetaires sont là pour m'aider ( :

Gracias Muchachos, Carlos, Osman et ... !

Santa Elena de Uairén

Mon point de chute, ma plaque tournante, sur 3 mois ( :

pour une durée exacte d'une dizaine jours réels sur place...

Pour cela il y a fallu un accident de moto ( : Dédicasse Marcos !

Comme bon nombre de Brésiliens, St Elena est le lieu de l'appro...

Santa Elena se fabrique ainsi sur le mouvement et la nécessité,

que se soit pour les Brésiliens, les mineurs, les indigènes,

les touristes ou les hippies...

Santa Elena... c'est une... comment dire... "magnifique" jeune fille ....

...

Rocio Durcal - Amor Eterno

https://www.youtube.com/watch?v=7QuXKirNX3I

Dédicasse Marcos ( : buena recuperación !

Le marché indigène municipal

On y vend de tous, du stand bien garni à l'assiète support d'unité...

L'ambiance commence au sol et les odeurs s'envolent...

La musique couvre les mouvements, les balances font leur poids, le Makkari ou le Kachiré coulent à flot, les voies portent et les couleurs t'emportent...

...

La mission est d'enrouler son Casabe....

Pendant ce temps en ville, tous commerces de rue, mobiles à la criée, à la clochette ou au haut parleur, roulants ou déplaçables, fixes à l'étalage léger ou à inventer, s'imaginent et s'implantent. Tout prétexte est bon pour faire tourner l'argent (rapidement de préférence), et pour cela le secret est de scruter les trotoires, se positionner et observer... Au Vénézuela, l'anarchie commence par une rue pour tous, où chacun a le droit de vendre ou de trafiquer ce que bon lui semble, avec un prix qui se défini sur le moment et peut changer à chaque instant... (conséquence notament d'un blocage gouvernemental sur le dollars, un taux de change variable, et d'une liberté sur les prix affichés)....

...

Un jus d'orange préssé à la machine Allemande sur fond d'échange de dollars à la veste rouge...

L'indépendance - son propre "negocio" - Un patron ?! Ah ca non ! Pourquoi se faire voler, pourquoi se faire entourlouper et ordonner, quand tu peux éviter ! Un "salariat" (8000 bolivares au mois) c'est casi deux jours de travail en commerce indépendant basique (sur le modèle Achat/revente)... Que choisir ?! Une ethique ?! Pourquoi ?! Travailler, ici, c'est pour fabriquer du fric, pour pouvoir consommer, non pour se donner bonne conscience ou pour aider...

De nombreux commerces sont de même nature que les vides greniers, il n'y a pas de stock, on vend ce qu'il se trouve, vieux ou récent, c'est ce qu'il y a et c'est tout, et souvent c'est déjà bien. Comme il n'y a pas de production nationale et que l'achat à l'extérieur est fortement limité par la dévaluation de la monnaie et le blocage du dollars, les produits de vente sont les miettes et il n'y a plus de pain...

La communication vénézuelienne est... une histoire... sans faim !

Les téléphones publics fonctionnant 1 fois sur dix, les cartes ne s'obtenant plus ou peu, les téléphones portables faisant l'objet du top1 des vols, l'offre téléphonique étant mal adaptée et coûteuse, les Vénézueliens ont pour la plupart un téléphone portable (qu'ils utilisent H24 par messages) sans solde pour appeler... Aussi, un commerce parallèle s'est ouvert : les centres de communication de rue fixe ou mobile (parfois c'est juste une chaise et un tabouret avec deux téléphones portables ou fixes à disposition) avec bien sûr le thermos de café !

KIARA "LIBÉRAME"

https://www.youtube.com/watch?v=FfSyGeRTUO0

Les trafics frontaliers phares

La gazolina (pays de forte production pétrolière, le prix au Litre est mondialement le plus bas - 9cts de bolivares el Litro - avec le plus petit billet tu peux rouler toute une année...). Produit par excellence pour revendre aux pays limitrophes à prix d'or avec une monnaie au change avantageux... Aussi, les reservoirs se remplissent et transitent le plus de fois possibles à la journée (Ils sont appelés les "Talibans" effectuant les voyages jusqu'au Brésil (-4 heures) (revente à 50 bolivares le Litre). La queue à la pompe dépasse largement le succès de Roco Siffredi, s'étalant sur des km et durant de très longues heures.

Bien qu'une réglementation et une limitation a été mise en place, avec un droit à la pompe selon le chiffre final de ta plaque d'immatriculation, ou bien la mention à la craie blanche sur parbrise de ton passage, elle arrange peu la situation; la corruption étant si facile à obtenir et à prix si dérisoires (3reals pour un garde pour un passage...)...

(aucune photo ne paraît sur le site, les militaires ayant fait en sorte de me les enlever...)

Conséquence inconfortable pour de nombreux locaux et indigènes devant l'approvisionnement réduit et l'accessiblité faible, devant troquer une journée entière de travail, pour chaque communauté, pour attendre sur les sièges d'une voiture que le contenant devienne contenu...

Ex: Avec 1dollars (=700 bolivares environ) tu as de l'essence pour une année...

Les trafics frontaliers phares

(aucune photo ne paraît sur le site, les militaires ayant fait en sorte de me les enlever...)

Conséquence inconfortable pour de nombreux locaux et indigènes devant l'approvisionnement réduit et l'accessiblité faible, troquant une journée entière de travail, pour chaque communauté, à attendre sur les sièges d'une voiture...

La mercancía (pays pourtant presque uniquement importateur, la dévaluation de la monnaie suffit à maintenir un prix fort bas pour les pays limitrophes).

" Nadie consigue explicación de por qué se niegan a rectificar y prefieren arrojar todo y arrojarse al acantilado "

La mercancía (pays pourtant presque uniquement importateur, la dévaluation de la monnaie suffit à maintenir un prix fort bas pour les pays limitrophes).

Poulet, lait, farines, savons, café, sucre, beurre et papier hygénique... La "Cola" (la queue) est simplement immense:

Du faite de la situation économique, les vénézueliens ont développé une nouvelle activitée : surveiller les arrivages aux supermarchés ou aux Farmacies (qui vendent également du coca etc...) et faire la queue pour arriver à se procurer les produits de base à bas prix avant qu'il n'y en ai plus...

L'activité commence aux environs de 4h du matin, parfois sous la pluie... et finie pour chacun environ 7h plus tard...

Chacun achète au maximum de la rationalisation (souvent au alentour de 4 mêmes produits par personne avec enregistrement de la carte d'identité pour éviter le doublage - certains arrivages acceptent seulement certains chiffres finaux de la carte d'identité). Au lieu d'acheter pour sa propre consommation, ils achètent pour revendre ensuite plus cher (chaque produit étant en pénurie et difficile à obtenir, c'est un commerce qui gagne sans grande sueure). Certaines personnes califient cette attitude de " Bachaquero" (la fourmi qui porte sa maison), aussi ils comparent le peuple à de grands canibalistes... " Venezuela : se destruyo el otro" Achat en gros "porque NO HAY" - vendre plus, plus cher, prendre plus...

Les trotoirs sont le lieu de revente facile, il suffit d'un sac plastique posé au sol avec 4 paquets de café et quelques produits féminins, et le tour est joué, l'entreprise est montée !

Stratégie de contrôle gouvernemental, le haut politique contrôle son peuple par la peur du manque et la rationalisation...

Cette activité est un grand sujet de conversation et devient une grande histoire, voire une dramatisation. L'époque précédante marquait un âge d'or, où tout se procurait à bas prix et en quantité. Le passage à un accès difficile des choses et à une supra-inflation a provoqué une réaction d'affolement et de grande plainte. Pour palier au phénomène, les vénézueliens ont choisi de râler et non d'adapter la façon de se nourrir. Peut être par conformisme, traditionnalisme ou fierté, il n'est pas question de changer. On veut manger du poulet, qu'il ait des légumes ou du soja, on préfère attendre le poulet importé... S'il n'y a pas de viande au repas, alors c'est considéré comme ne pas manger.

Il y a peu de gestion de la nourriture, on mange ce qu'on a envie sur le coup, laissant facilement s'abîmer les aliments au réfrigérateur. Ils ne sont pas "stock" mais plutôt achat avant chaque repas. Carpe Diem du repas.

Les repas sont des habitudes... Un déjeuner sans café n'est pas un déjeuner... Le matin et le soir c'est Arepa (maïs ou blé) fourré d'oeufs, de fromage, de jambon ou de caraotas (avocat, tomate, oignon pour les plus élaborées), le midi c'est une soupelette, une viande avec un féculant (traditionnellement riz et haricots noirs) et surtout le "Refresco" (la boisson sucrée bien fraîche ou le jus de fruit maison pour les chanceux)...

Un ingrédient secret et utilisé sous toutes ses formes est la banane, "platano" "cambur" "maduro"... verte ou jaune, sucrée ou salée, fraîche, cuite, tostée, bouillie, frie.... une grande variété !

Dans la famille ingrédient indispensable et incommensurable, je demande la "sauce". Les tables et les comptoirs sont saturés des potes de sauces (ketchup, maiz, mayo, herbes, barbecue, piquante.....) qui accompagnent les hamburgers, perro caliente et empananas...

La "Cola" se trouve également au niveau des banques... Vous en devienez la raison...

La monnaie, dévaluée au regard des autres pays et sujette à l'inflation, devient pour sa valeur la plus haute (billet de 100 bolo) plus que désuette... Aussi, le porte-monnaie devient un sac de sport...

Les billets de banques sortent encore neufs des distributeurs en billets de 10 ou 5. Le gouvernement ne change ni sa stratégie économique ni son système d'évaluation de la monnaie... Aussi, encore une fois, la situation vaut l'apparition d'un nouveau buisness, le trafic des billets de 100 aux frontières (pour le change)... Pour constituer leur stock de monnaie, les personnes négociant le change dans la rue font venir les billets de 100 par le biais de personnes retirant l'argent dans d'autres états, en les payant 10% de ce qu'ils ramènent...

Ce qui est informel est censé ne pas être accepté... et pourtant c'est plus que pratiqué et valorisé... voir même subventionné et aidé par un gouvernement corrompu...

MUJERES Y DESPECHO ARELYS HENAO VIDEO OFICIAL

https://www.youtube.com/watch?v=FBonRCmTDHc

POLAR - Para Olvidar Los Amargos Ratos ... (Aujourd'hui unique production du pays...)

La non-production...

Le Vénèz produit aujourd'hui très peu (fini l'export de plumes ( : )... Seule la bière Polar est un produit du terroire... (outre les richesses d'extraction, comme l'or, le diamant ou le pétrole)...

Une des raisons du désastre de la situation :

tout est importé, jusqu'à leur nourriture de base : le pollo (poulet)... Un comble pour un gouvernement qui prône l'impéralisme et l'autonomie vis à vis des autres pays... De même, le poulet est un animal d'élevage qui demande peu (il mange les restes ou des grains de riz), ne nécessite pas un terrain spécial...).

Certains avancent que la production est trop chère, peu rentable pour un pays de grande surface, peu peuplé et où les infrastructures n'existent pas et sont difficiles à mettre en place, de même dans les mentalités (sans oublier la difficulté d'obtenir les papiers et d'avoir l'investissement en effectif...). D'autres évocent l'épisode de la contamination boviaire (cf argentine) effaçant du marché les produits de base (lait et viande). D'autres y voient la raison d'un pays pétrolier et extractant l'or, en justifiant que le peuple n'est pas habitué à travailler à la sueur de son front : ils se disent "floro"...

La dépendance aux autres pays est donc forte, et la course est à la monnaie. Le pays dépend donc d'une fluctuation et d'une instabilité ne permettant pas de projeter ni d'investir (sauf dans la patates ( : ). Jusqu'à il y a 3ans 1bolivares était 6 dollars, aujourd'hui il faut multiplier par 100. En moins d'un 1ans, ce qui coûtait 10 bolo en coûte plus de 100... Et la situation ne s'arrange pas. Leur monnaie ne vaut plus rien, même en Colombie (alors que c'était l'inverse). (proche culturellement, la Colombie a pris un autre chemin de développement... la différence est flagrante...). Les vénézueliens cherchent donc a détenir un compte à l'étranger (souvent Miami) afin de se procurer des dollars pour pouvoir voyager, acheter les produits ou envoyer ses enfants étudier ailleurs. Le gouvernement, lui, en tire parti, il change des milliards, et maintient ainsi son peuple enfermé dans son pays (seulement dès qu'un véézuelien peu s'en aller, il y va de bon coeur).

Aussi, ici, la production est plutôt local, en moyenne quantité. Beaucoup achètent les pièces et assemblent, La compétition avec l'importation n'est pas réellement possible. Pour ce qui est extrait (or,diament,fer et autre minéraux) ils n'ont pas de quoi l'exploiter, vendent alors en tant que matière première et la rachète rafinée à un prix bien trop élevé...

Le produit brut et rafiné : le phénomène se retrouve jusque dans l'assiette: un poisson cru vaut 200 bolo alors qu'un poisson préparé dans une assiette vaut 1000 bolo...

Un système économique marqué par un Buisness Achat-Revente - sans produire ni chercher à innover. L'argent est créé par le bénéfice créé par la différence de prix d'un produit déjà existant...

Pas de "repuesto" (pièces de change) - Peu de possibilité d'achat de véhicules neufs = les voitures sont à l'ancienne, "en l'état" (à imaginer que les photos montrent celles encore bien d'aplomb...)

Un message qui courre les rues...

Le support favori des sacs poubelles...

MELISSA - LA REINA VENEZOLANA DEL POP-ROCK 80-90

https://www.youtube.com/watch?v=ZwUrMu9CvUA

Le symbole vénézuélien pour sa grande beauté: l'Araguaney, la pépite d'or...

Alizéaaa... n'est plus.... Dédicasse JCCE...

Jose Luis Perales - Y Como Es El

https://www.youtube.com/watch?v=Ky-zZQMsDmo

Les Francs Masson sont toujours bien présents et ont le compas dans l'oeil !

Avec la terre et les racines, Gracias ( : !

ROCIO DURCAL EXITOS

https://www.youtube.com/watch?v=suzVqyiD1Lg

Para JCCE y a su padre !

Une signalisation routière bien particulière...

Bien que ce soit le Baseball le plus populaire, le football féminin indigène fait fureur à la communauté Manak krü (Chilikayen contre Canaïma)

Dios a une grande importance et distribue son sourire... Actions d'entretient de rues, parcs, déguisements,arts etc.... les actions des jeunes religieux sont bien présentes...

Nelson

4*4 unique et rafistolé,

Bandana blanc et jean,

On ne se trompe pas,

Nelson est là...

Le roi de l'artisana et du bois,

Le hippie révolutionnaire,

L'artiste pédagogue,

et le musicien jumeur de woinj,

Nelson a quitté la jungle à vélo,

pour transmettre et s'installer...

Un homme remarquable,

Une femme Yestaway active,

et son trésor, une fille, Clarita...

Muchas Gracias a todos !

Gracias Milan para la noche !

Voilà un petit séjour, hébergée sur les hauteurs de Santa Elena, à travailler à leur côté, l'argile de la Gran Sabana avec les enfants du coin, au tour et à la main....

Maison de la culture - Atelier céramique et peinture...

Maison de la culture - Atelier céramique et peinture...

Mon deuxième toit sur les hauteurs de Santa Elena...

Mon deuxième toit sur les hauteurs de Santa Elena...

El Chacal - Jose Conde & Ola Fresca

https://www.youtube.com/watch?v=UxkamggH9sY

El Subidonnnn...

Juliana et Lauuuraaa

Une vue d'exception sur le Tepuy Roraima...

Un lieu bien chargé d'énergies...

La douche... mon endroit favori...

Los Aslándticos - Dime quién

https://www.youtube.com/watch?v=CqadQDfF258

L'annexe en centre-ville, la cueva... Shasam, un personnage et Juliana aaa...

Cinefromage production.. annonce que du bon ?!

Benjamin et Eddy

Bonne soirée musique # Maison bois # transport décapotable # encore de belles personnes !

Muchas gracias a BenJ et Eddie !

VIP...

Après le bambou, c'est la bouteille de verre...

La cuisine, c'est le gaz dedans et l'eau dehors.

C4 Trio - Zumba cum laude

https://www.youtube.com/watch?v=6obZYNaB0Ms

Fatima et sa famille

La maison au toit vert,

Des projets de construction prometteurs,

Confiance et liberté,

Musique et échanges,

Muchas gracias a Fatima y su familia, Rafa, l'argentin, Julia y Juli !

Mercedes Sosa- Zamba Para Olvidar

https://www.youtube.com/watch?v=d0GnaVUcqrI

Parc National AUKA - La Gran Sabana

Le Parc National Canaima, ou en Pémon KANAIMÖ, fait l'office d'une réclame de la part des communautés indigènes. Kanaimö signifie "demonio", "esprit malo", assassinant souvent de nuit sans raison. Ils jugent absurde et de grande ignorance d'appeler cette partie tant précieuse du Vénèz ainsi. Ils proposent donc Auka, signifiant "lumière inacessible", allant de paire avec toutes les histoires sur les énergies mystiques présentes et les lumières non humaines observées en abondance, voir vécues pour certains...

Terres des plus anciennes de la planète, le peuple Pémon vit dans cet univers plutôt inhospitalier qu'il a réussi à dompter en y vivant en harmonie avec la nature environnante. "Connaître la Gran Sabana, c'est donc la vivre et comprendre cette organisation sociale et culturelle fortement basée sur le spirituel."

La culture indigène Pémon fait l'objet d'une revalorisation. En grande majorité, ce peuple indigène s'est civilisé, oubliant et ne portant que peu d'importance pour sa culture et ses racines; portant les casquettes à l'Américaine et consommant le Todito. Petit à petit, avec le tourisme, le peuple s'est aperçu que son artisanat, sa langue, ses coutumes et son mode de vie autarcique et idéologique avaient une valeur d'intérêt ainsi que marchande...

Les habitations, de forme simple à une pièces ou deux, sont constituées à partir de l'arbre de la vie : Le Moriche. (Maximiliana Regia).. Espèce de Palmier, il est utilisé dans son ensemble, de la tête au pied pour fabriquer leur abri, leur artisanat et pour se nourrir. De part sa nature, il pousse là où l'eau existe en nappe...(indicateur de vie...).

Les murs possèdent une structure en bois, un enchevêtrement régulier de gaules, support pour le remplissage terre (mélange de glaise et de paille cuite au soleil avant d'être entassée). La structure du toit est constituée de longues perches attachées par des lianes prélevées directement dans la "selva". Sa couverture est en palma de Moriche (toit); sa mise en oeuvre est simple, rapide et efficase...

Aujourd'hui, la plupart des indigènes Pémon vivent cependant dans des maisonettes bétonnées alignées rondes ou carrées...

Maison traditionnelle Pémone

La fameuse "Churuatas" - Espace de vie collective

Bien reconnue la ronde, le rond, le cercle reste le symbole de l'espace par excellence pour la collectivité et l'échange, la solidarité et l'écoute... Proche de l'igloo, la Churuatas est un espace de vie collective où généralement le feu, le foyer trouve sa place au centre. Peu d'accessoires, ustensiles rudimentaires, l'espace est libre ou investi plutôt par l'homme que par l'écran télé...

Les habitations sont construites proche d'un Río, là où le sol peu se cultiver : il pratique le "conuco", agriculture sur brûlis. Quand le sol est épuisé, ils se déplacent... Attention, ce n'est pas du nomadisme, c'est de l'itinérance forcée par la nature du sol (fort en tanin et en sable)...

Couverture en palma de Moriche...

Le mobilier réduit, voir inexistant, l'armoire c'est le toit !

Autre technique - chevron en "bois blanc" et tissage des feuilles...

Espace de vente et de service - compartiments à demi-ouverts, alignés...

...

Certains lieux privilégient la pierre - mur rempli de terre et de cailloux entre les deux parements de pierres ...

Chaque communauté indigène, regroupée sous forme de petits villages, s'est munie d'une église, d'une école, comme d'un "capitaine" et d'un guérisseur "Piasan"... Souvent ce sont les missions catholiques ou plutôt adventistes qui ont participé au développement de la scolarisation dans les endroits forts forts lointains ! Le capitaine c'est un peu entre le maire et le chérif. En gros, il prend des décisions et fait la loie, à l'écoute de la communauté. (Pour certains, il n'est qu'une représentation et agit uniquement en temps de guerre). Les réunions se déroulent en présence de toute la communauté et la parole est bien distribuée... Un système casi grecque ! Le Cap-itaine est élu en vue de son habilité d'expression et de communication... Et pourtant, ce n'est pas un beau parleur...

Le clocher, c'est la cage de foot ( :

Les couvertures modernes ne tiennent ni la pluie, ni le fort soleil... Un beau massacre...

Aujourd'hui, las churuatas et maisons traditionnelles ont été majoritairement remplacées par l'action du gouvernement par des maisons rurales bétonnées au toit goudronné... Pour la plupart, elles gardent la forme ronde et le toit conique pour rester "dans le décor d'origine"...

Action gouvernementale architecturale.. la communauté de Kamoiran... hummm .... gracieux ?!

Le "pollo" (le poulet) c'est bingo banco...

Le poulet est la base de la vente des restaurants indigènes. Chaque restaurant détient sa petite annexe où habite le barbecue...

La couleur est noir, les odeurs flânent les rues, le feu crépite et le troc s'entrechoc...

Il est attendu, le poulet, il est chéri, le poulet, il est rare, le poulet...

La situation du "NO HAY" désole les indiens. Le camion pointe son pare-choc, les portes s'ouvrent, les comptes se font, chacun emporte ses caisses sans que l'intempérie soit un problème....

La moto remplace les mules, et l'art de transporter chargé est de toute beauté !

Casabe, chanceux quand il reste entier...

Un autre type de matière transportée, c'est le Casabe... Grande galette fine de manioc, la demie-lune fait sa promenade... Appelé "Yuca", c'est la culture principale et la base de leur alimentation...

Le Casabe accompagne la "Tuma", soupe Pémon contenant l'"abrosa". Cette soupe est un symbole de la répartition - ils se réunissent, chacun amenant ce qu'il peut pour partager. La cuillière type pour manger la soupe est la Karawa.

Le Casabe se trempe également dans la sauce piquante "Kumache", tiré du "yare" (jus vénéneux de la Yuca), cuisiné pendant de longues heures pour mater le venin. La sauce piquante est essentiellement composée des fourmis de feu... Ça paraît grouiller dans l'assiette et ça craque dans la bouche ( : ...

Il se conserve bien, restant dur, il fait office de pain sec pour soupes et sauces...

L'autre utilité de la Yuca, en base d'alimentation comme en saoulerie, est aussi la principale cause de la mort prématurée des indiens Pémon... Le "Kachiri"... Boisson fermentée à base de Yuca et de patates douces. En grands impatients, les indiens devraient utiliser la Yuca dulce mais utilisent la Yuca amarga, facile à obtenir. La consommation démesurée de cette boisson, avec cette amertume, les rend fortement malades et provoquent leur mort...

Un moment unique... Des litres de Kachiri absorbé, difficile de s'arrêter... Wakou pik cru mao !!!

Transport commun pour chaque communauté, bien pratique pour l'autostop ! HOP, tous dans le même panier, HOP, jamais sans la bouteille de rhum !

Les indigènes Pémon sont plutôt bien acceuillants. Discrets et respectueux, ils donnent la main facilement, tout en s'ocupant de leurs affaires. Aider - Ina (oui), lêcher les bottes - Ake (non)...

Carpe Diem, ils vivent au jour le jour, tant dans le concret que dans le virtuel du spirituel...

"S'il vous plaît, ne pas chier dans l'oreille de la rivière" ...

Dans la Gran Sabana, Estado Bolivar, même dans les endroits bien éloignés, il apparaît.. Le liberateur du grand danger ! La Bise Simon !

La Faune de La Gran Sabana

Bien que Savane, la Gran Sabana est peuplée de jungles près des rivières et au alentour des Tepuys.. Ainsi, la faune se cache... Jaguars, pumas, tapirs, fourmiliers, grenouilles, colibris, rongeurs, reptiles... Si tu veux voir la vie animal, regarde à tes pieds... Comme on dit, le monde est petit ! Insectes, fourmis, termites et moustiques... à peu près tout ceux qu'on ne préfère pas cotoyer...

- Stratégie des galeries sous-terre pour contrer la pluie, pas bête bavette !

- La 24H horas.. ! Une piqure vaut 24H de douleurs neuronales bien fortes... Solution: l'urine !

- La fourmi tigre...même sans griffe ça fait mal !

- Les autoroutes fourmilières bien mieux marquées que certains chemins humains...

- Les porteurs du Roraima sont de loin dépassés...

- Pas connu de son vivant, mais c'est bien un Anaconda de 2m50 !

- Les "puri puri" ont cru que mon corps était la buche de Noël !

- Le dynaste Hercule, a lui aussi ses propres colonnes...

Sans chercher, on rencontre aussi des choses étranges...

La Flore de la Gran Sabana

Orchidées, plantes carnivores, Bromelias, droseraceae, Taringa, Stegolepis Guianensis, Orectantes Sceptrum, Utricularia Quelchii, Brochinia Reducta, Drosera Roraimae ... de toutes sortes, plus curieuses les unes que les autres, et pour la plupart endémiques..

Répulsif à moustique quand on met feu au poil du "cul de la vieille"...

Une fleure dont la mutation est surprenante...

Une fleure dont la mutation est surprenante...

Attention, pas de frottis frottas sous peine d'être couvert de fourmis... ( la protubérance douteuse est leur maison )...

Le sucre d'orge de la forêt...

Ça, c'est savoir sortir la tête du bocal !

luis silva recopilaciones

https://www.youtube.com/watch?v=R9Ab4LGbfb8

Les sites d'intérêts touristiques

Spectacle insolite et grandiose,

La Gran Sabana nous transporte dans un monde parallèle.

L'ambiance y est inexplicable,

Et les lieux invraissemblable...

Les parcourir...?! ... Plus qu'un plaisir !

Agua fría, une tentative...

Partis à l'aventure avec mon ami JCCE, premier défit : trouver Agua fría...

Jamais on a vu, jamais on ne verra... En vain, une petite clairière au milieu de la selva,

devient notre base de canpement... Demain, il fera jour ( :

...

Anissette, tourne la tête... Premier campement full d'étoiles. OUF le bois est relativement sec...

Anissette, tourne la tête... Premier campement full d'étoiles. OUF le bois est relativement sec...

Quebrada de Jaspe

Phénomène géologique exceptionnel dont jaillit la pierre de Jaspe, semi-précieuse...

Les couleurs et les matières, les lumières et les effets,

De la vue au toucher, dur de ne pas succomber..

San Fransisco de Yuruani

Arrêt de transit, visant les copains autour d'un café ...

La Gran sabana, certe, détient une magie unique. Surtout si vous rencontrez Kendal...

Humble, c'est une merveille. Plonger dans ses yeux, écouter ses paroles...

L'or à ses côtes ne vaut même pas une pépite.

Et, matilda... la perle rare !

Plus qu'un café, ce sont des moments à déguster...

Waqou piq cru mao Kendal y Matilda, y Richard !

Kendal Donald Mitchell

Matilda

Les vêtements des indigènes Pémons se résument, aujourd'hui, par un polo ou une chemise avec un jean ou un jogging pour les hommes, (importance de la casquette américaine et des baskettes fluos pour les jeunes); et par une robe ou une tunique pour les femmes. Aussi, le "guayuco" et les sandales de moriche (traditionnel) sont à l'égal des habits cérémoniaux et des peintures, gardés pour les grandes occasions...

La cascade de Yuruani... que l'on peut traverser par derrière - Stoppés par la montée des eaux en son milieu... L'émotion et la vision en vaut la chandelle.

Un campement béton !

Lors d'un décès, le village devient un western... silencieux et angoissant... les gens ferment et se ressentrent, prient par les pensées et se réunissent pour boire et se souvenir.

Le soir même, j'ai pu sentir fortement ce qu'était un Kanaïmo (espiritu malo)... Impossible de lui parler, regard vers le sol; il dérange, sa voie agace...

Le peuple indigène Pémon pensent le monde avec ses esprits et ses êtres surnaturels. Les ancêtres ont toutes les qualités requises et la terre est un paradis où chaque chose, être, plante, constellation est une personne en toute perfection. Au moyen de substances hallucinogènes et de rituels, ils arrivent à tisser les relations entre les uns et autres , en s'unissant. Aussi, chaque chose à son explication mytique.

Petit échange de service, un tube alu contre une petite journée d'aide charpentière...

Petit échange de service, un tube alu contre une petite journée d'aide charpentière...

A San Fransisco de Yuruani on est plutôt bien rangé

...

ME RETASTE A QUERERTE, GUILLERMO DAVILA

https://www.youtube.com/watch?v=q3cBBgOjb5U

et pourtant réputé pour être un des plus grand matcho du Vénèz ( :

Telenovela nacho con guilllermo davila

https://www.youtube.com/watch?v=spr43owzbZ4

Bien à l'ancienne !

Sarowapo

Franco de Vita - Fuera de Este Mundo

https://www.youtube.com/watch?v=FzmCMAGVZCc&list=PL6WMjZ0RbtBR9aPyOHLHOC5BL_ptLbO8x&index=22

Encore un peu de traditionnel vénézuelien ( : ...

Salto kama

Une bonne soirée animée et constructive au côté de l'artisant Cheo.

Remède indigène pratiqué par un Shaman pour augmenter la résistance des footballeurs: la pierre de Jaspe coupée finement, utilisée pour taillader les mollets, laissant couler le sang.

Sur les bancs de l'école :

Les indigènes Pémon se nourrissent principalement de "graines" (féculents), accompagnées de "refresco" sucré ou du Kachiri, augmentant leur taux de sucre dans le sang et accélérant leur battement de coeur... Aussi, l'école a essayé de mettre en place un régime alimentaire à base de légumes cuits et crus, provoquant pour une majorité des enfants, une école buissonnière. Un des problèmes de la scolarisation et de son utilité n'est pas l'apprentissage en lui-même de la lecture ou de l'écriture mais qu'il n'est pas enseigné plus... (il n'y a pas d'éducation morale). De même, certains exemples financiers réduisent la crédibilité de l'éducation: un type à trois soeurs diplomées professionnellement et gagne plus d'argent en tant que serveur de brasserie sans diplôme que les trois filles réunies...

Aussi, il paraîtrait que Chavez ai instauré la possibilité d'être diplômé rapidement et facilement. afin de réduire l'engagement de personnes venues d'ailleurs.. sans prendre en compte la qualité du savoir.. Les gradués en sont donc sortis, peu préparés et au savoir limité... Limitation de l'invention et de la recherche et actions souvent mal effectuées...

Sur les flots du recyclage :

Le recyclage est peu pratiqué (voire la solution brésilienne qui fonctionne plutôt bien) la place des déchêts est fortement délaissée : certains vénézuéliens affirme qu'il y a un grave problème d'éducation, de sensibilisation voire de mentalité sur le non respect de leur propre terre... "Falta alguien que ama su pays" ... " Il manque quelqu'un qui aime son pays"

Gracias Cheo !

Camilo Sesto - HD - Perdoname

https://www.youtube.com/watch?v=-sFyAQyt6sc

Encore et toujours, les belles grandes cuisines extérieures Pémones...

Journées à l'horizon Tépuyesque ! Wadaká-piapó-tepuy (arbre de la vie) - Ivarkarima-tepuy (maison des singes) - Matawi-tepuy - Uayú-Uayen Tepuy

Salto Aponwao

Gracias a Marcela et Claudio pour son poulet au miel !

“curiaras” avec un effet de style pour les assises ( :

105m de hauteur, parfois l'eau couvre tout le cirque...

...

Un bain d'eu froid et un spectacle bien chaud !

Kavanayen

Petite communauté bien retirée, elle tient son charme par son unité architecturale préservée (maison de pierres - récupérées de la technique des missionnaires)...

Kavanayen

Kavanayen, propre et ordonnée...

Kavanayen et ses belles pelouses à l'anglaise...

Kavanayen, reste rudimentaire...

Forêt, jungle, rivière ou savane, les pémons se déplacent avec une aisance et une rapidité épatante. Chasseurs, pêcheurs, au fusil ou à l'arc, au lance pierre ou à la sarbacane, à l'ameçon ou aux pièges, homme ou femme, dés le plus jeune âge, ils grandissent et apprennent à dompter ce qui les entourent.

Regroupements plus familiaux que tribales, ils ont l'esprit de communauté, de partage et d'hospitalité... Les mélanges et échanges entre groupe ont été causé par le système du troc.

Petites danses à l’improviste...

Sandy & Papo - Es Hora de Bailar

https://www.youtube.com/watch?v=jEswoM7nqmM

Es hora de bailar ... pffff .... merenge....

Salto Kawi

Le trip ... sur la route ...

Tout ce trip improvisé le deuxième jour de mon arrivée au Vénez, une carte médiocre en main et 10 reals pour acheter un paquet de pate et 3 oignons... Partie sans savoir où j'étais, ni l'univers que j'allais découvrir... avec JCCE, rencontré le matin même.. "somos un equipo ?!"...

Point d'autostop, les "alcabalas" - poste de contrôle de la Guardia Nacionale...

Autostop en camion - pick-up - taxi copain... Tout véhicule compartimenté...

Dans la Gran Sabana, avec les nombreuses communautés, l'autostop ("la cola") est plutôt fréquent et donc marche plutôt bien. Cependant avec la question de l'insécurité, violence et vols, seuls s'arrêtent les véhicules dont chauffeur et passager sont séparés...

Trajets à l'air libre, sous vent et parfois la pluie, c'est une avancée à vue à 360 ! Juste au top !!!

Mais l'autostop, c'est aussi de longues heures de marche...

... sur des routes parfois bien à l'Américaine...

La Gran Sabana est bien connue pour ses forêts de nuages, ses pluies localisées et fréquentes... Aussi, la pluie a tout un langage... de la Neblina, a la Garúa puis llovizna para ser tambien la Lluvia...

Outre le désagrément du tout mouillé et du feu qui démarre en 4h, la pluie embellie le paysage, les ciels en deviennent forts, changeants, fantastiques et pharamineux !

Bien sûr, les arcs sont en ciel !

" Les pémons croient en l’âme “EKATON” en tant qu'énergie immatérielle pouvant se dégager (suite à une faiblesse physique) et subsister en dehors du corps et réaliser ses propres activités. Entre autre, les rêves sont affaires de l’âme.
Les pémons leurs attribuent une grande importance et les interprètent. Le Piasan, par le truchement de rituels (inhalation et ingestion de plantes hallucinogènes, imitation de bruit d’animaux) fait grimper son âme vers le ciel ou aux sommets des montagnes. C’est le principal médiateur entre le monde actuel et le monde originel. Ses pouvoirs sont illimités. Il est capable d’entrer en contact avec les esprits “Pia” ou les Mawari” esprits de piasans décédés, qui l’aideront dans ses fonctions de guérisseur et de prédicateur. Il peut être aussi bien homme ou femme.
Ses connaissances cosmiques et son intelligence sont supérieurs et son initiation longue et rude est parfois fatale.

Les Piasans sont parfois maléfiques, agissant par vengeance, provoquant la mort et les épidémies. On leur donne alors l’appellation de Kanaima. Le Kanaima ne tue pas sur le champs. Il a le don de laisser passer son âme dans un autre corps, animal ou insecte, afin d’anéantir sa victime sans en être aperçu.
Son âme pénètre alors dans le corps de sa victime et occasionne les douleurs terminant au bout de quelques jours par une mort certaine. Le Kanaima est un ennemi secret auquel on ne peut se protéger, donc un des pires pour les pémons. "