46 - Caracas I
" (...) El día más hermoso, la hora más feliz que mis
ojos hayan visto y hayan podido ver jamás,
mi más brillante mirada de orgullo y de poderío,
todo eso ha existido pero ya no existe; yo
lo siento.
Y si esa esperanza de orgullo y de poderío
me fuera ofrecida ahora acompañada de un
dolor semejante al que experimento, no quisiera
revivir esa hora brillante.
Porque bajo su ala llevaba una oscura
mezcla y mientras volaba, dejaba caer una
esencia todopoderosa para consumir un alma que
tan bien la conocía. "
El día mas feliz - Edgar Allan Poe
Caracas
Caracas Maracas ! La capitale du Venezuela s'étale comme une oasis le long d'une grande grande grande vallée, délimitée par de belles montagnes (l'Avila) et à proximité de la mer des Caraïbes, (échapatoires fort appréciés et valorisés des Caracéniens) !!
Caracas fût de longues années convoitée par les Vénézuéliens, venant y chercher arts, cultures et surtout divertissements en tout genre. Marquée de son histoire, elle présente une architecture coloniale qui enchante ses visiteurs. Aujourd'hui, cette ville est l'or noir du pays. Les gens l'évitent et la fuient... Du fait du contexte éco-politico-social (pénurie et récession alimentaire, augmentation flagrante des vols, agressions, meurtres et traffics...), Caracas est devenu "le lieu du danger" et en même temps "le seul lieu où on peut se procurer les produits"... Ainsi, les Vénézuéliens y passent rapidement pour acheter ce qui ne se trouve pas ailleurs, le sac à dos au plus vide en avant, le portable caché, et l'oeil avisé...
En effet, 50 bolo (soit un pain) suffisent pour envoyer à tuer un homme... Les voitures (aujourd'hui inexistantes à la vente) sont donc volées en roulant, en direct sous forme de tracnard, la sortie des banques fait le bonheur des voleurs à la drogue de l'oubli, les téléphones portables tournent plus vite que la grande roue de Paris, les armes sont en poche, les hommes des barrios de bords de mer sortent la nuit pour dérober, pendant que leurs femmes boivent des bières à la plage, les armes dans la glacière; les maisons sont vidées des matériels électroniques, ... donnant lieu à la fermeture des commerces et restaurants à la tombé de la nuit, vidant les rues de toutes vies, marquant la profusion des cadenas et des grilles d'acier, ... poussant finalement un peuple joyeux et amoureux de la musique à faire les soirées en toute sécurité à la maison. Les taxis, eux, en sont bénificiaires... Ce commerce monte en flèche : certaines personnes les empreinte même pour faire 100m...
Cet article ne délivrera pas les images des édifices historiques ou de l'ambiance des quartiers, mais sera axé plutôt sur la situation... L'appareil photo étant à sortir le moins possible, les photos ne sont pas les plus expressives et intéressantes, mais donne un petit aperçu...
Caracas et son paradis perdu...
Avec ses "casa ideal" ...
Le regret de la belle vie passée...
Un petit reste d'espoir sur un futur du changement...
Continuez à rire, même menotté d'un anti-impérialisme pourtant existant, d'une dictature maquillée... d'un gouvernement totalitaire inadapté...
...
Un pays libéré ?!
" Agence de loterie " "Entreprise, mon grand rêve" ... La chance a tourné ? ou la politique a effacé tout espoir ?
Un pays pétrolier et producteur d'or... Pourquoi est-il tant en difficulté, tant démantelé ? Un monde souterrain (une économie corrompue) qui se désintègre ?!
Les yeux rouges bridés omniprésent...le symbole de la chute du populisme vénézuélien...
Hugo Chavez a capter, dans les années 2000, l'attention des laissés-pour-compte et des déçus du système en s’imposant comme le candidat de la rupture, du changement en faveur d’une démocratie participative et du retour à l’âge d’or, inspiré de Bolivar, jugé plus à même de conduire le Venezuela vers un avenir meilleur... Nicolás Maduro, dans la suite de son parti, ne prend finalement pas la suite de ses idées...
De part sa physionomie (métissage entre Indien et Noir), sa jeunesse, sa forte carrure, son aplomb médiatique, sa conscience tranquille (sans peur, ni remords), Chavez a séduit le peuple en incarnant la figure de l'homme qui accompli son devoir.
Par ses discours où se traduisent la brièveté, la clareté et la cohérene, il utilisait la force des syntagmes afin de servir son impulsion de changement pour instaurer un grand mouvement de libération collective pour un destin meilleur à chacun...
Il s'est donc mis en position héroïque, saveur patriotique, incarnant le mécontentement populaire et le ressentiment des masses réprimés, à un moment où face à la déliquence du régime politique et de la société, un très grand nombre de Vénézuéliens ont opté pour cette alternative autoritaire...
En offrant, durant sa présidence, des casquettes et des t-shirts rouges au peuple (port obligatoire pour se rendre aux institutions...), il a imprégnié son pays de ses idées. En accord ou non, de nombreuses personnes n'ayant pas de vêtements décents, se sont mises volontié à porter ses ... idées. Par la grandeur de la "Marcha", par le don de nourriture ou d'ordinateurs, parfois même de dîplomes, il a endoctriné le peuple vénézuélien durablement...
Aujourd'hui, encore, Chavez reste présent. Sur les murs, les vêtements et les mentalités.... Maduro, à côté, est un homme déjà oublié (ou du moins que le peuple aimerait oublier).
Hugo Chavez, le "grand leader charismatique", atypique dans la sphère politique vénézuélienne...
Ayant grandi en milieu rural (attaché à la terre et aux traditions populaire paysanne), ayant fait ses études dans des écoles publiques vénézuéliennes, pratiquant avec joie et intensité le base-ball, son allure, son style peu académique et sa véritable culture populaire le différencie des autres hommes politiques traditionnels, facilitant le contacts et lui donnant la considération des plus défavorisés et marginalisés.
Langage accessible à tous, usage de métaphores de culture populaire et sportive, réthorique anti-système, agressive et martiale, Chavez se fait entendre...
Contraste et distinction des pratiques politiques classiques, la figure de Chavez a marqué le peuple et le pays même après sa mort...
Maduro, lui, préfère les shows et les plans de conspiration. Pour certains, le sloggan est "le cadeau de Maduro est l'agonie du Vénézuela " ...
a grandi en milieu rural. Il est donc attaché à la terre et aux traditions populaires d’origine paysanne.
Il a fait toutes ses études dans les établissements publics vénézuéliens
Comme nombre de Vénézuéliens, il est féru de base-ball,
Il possède d’ailleurs un franc parler populaire qui, nous le verrons plus loin, facilite le contact avec les franges les plus marginalisées.
À la différence des hommes politiques traditionnels, Hugo Chavez possède une véritable culture populaire qui lui vaut d’être considéré par les secteurs les plus défavorisés de la population comme un des leurs. Le personnage Chavez a réussi à s’imposer dans le panorama politique vénézuélien en se mettant en valeur par contraste et en se distanciant des pratiques politiciennes classiques.
4 Fevrier 1992 - Del "Por Ahora" al "Para siempre" ... L'édifice est vraiment impressionnant de loin !
Pourquoi Chavez n'est pas considéré comme un dictateur... ?! Mais seulement comme le chef d'un gouvernement anti-impérialiste totalitaire.
- La censure est plus existante aujourd'hui que sous les débuts de Chavez... (qui avait pris le soin d'acheter les médias (canTV))
- Le peuple peut opigner, critiquer le gouvernement, à voie haute et appuyée sans qu'il n'y est de représailles... (même à l'école)
- Elu démocratiquement (bien qu'il est tenté deux coups d'Etat avant...)
- La moitié du pays est fan (en sa faveur)
...
Les débuts de Chavez ont éte célébrés par une nouvelle constitution, plutôt intéressante (années 2000) 7ans plus tard, il décide pour maintenir et amplifier son pouvoir, d'en modifier une grande partie. La négation lors du référendum ne la pas empêché par d'autres suptilités d'intervenir...
Aussi, la Militarisation du pays et des institutions, la dés-autonomisation des écoles, se sont peu à peu propagées...
A Cuba, "Chavez" et "le Ché" sont aujourd'hui deux parfums... censurés par R.Castro...
"Colocado sobre la piel, "Ernesto" es más amaderado y dulce con un dejo refrescante, mientras "Hugo" tiene un olor más suave, a frutos tropicales y se percibe menos penetrante."
Parfums réalisés en hommage aux deux "hommes révolutionnaires" de toute importance pour Cuba (lors des sanctions imposées par les Etats-Unis) ...
Venezuela et Cuba - Vénézuéliens et Cubains - Une longue histoire... Territoires proches, idéologie commune, Chavez a fortement soutenu Cuba (en matière de pétrole, d'argent etc...). De nombreux cubains ont été invités, logés, aidés au Venezuela etc... Pourtant, l'entente réelle entre Vénézuéliens et Cubains n'est pas si évidente... notamment dans le domaine médical...
Chavez, en vouant un fidèle culte au Liberateur Simon Bolivar, conquit les consciences.
La patrie et Simon Bolívar sont les deux symboles mobilisateurs de Chavez. Ils fonctionnent comme signes d’identité, références "légitimantes" et par conséquent sources doctrinaires.
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El público marabino fue sorprendido en las calles de la ciudad por una inesperada producción compuesta de siete cámaras, 20 actores y más de 200 niños. Interpretando la canción "Venezuela", l...
Simon Bolivar sous toutes ses coutures... Le pays est inondé de son image... Tout vénézuélien, même sans talent artistique, pourraient le dessiner les yeux fermés.
Majestueux...
Simon Bolivar a amené ce que le peuple vénézuélien est aujourd'hui - un peuple qui ne veut dépendre de personne, surtout pas d'un supérieur - un peuple que "hace lo que tiene la gana !"
Le métro modère la note... "Estamos tomando medidas - Sigue las reglas" = "Nous prenons des mesures, suivez les règles ..."
Conformiste ou non ?!
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Classé dans "Champs révolutionnaire du Venezuela" (pro-socialiste)
Le discours Chavista évoque les progrès du pays connu en matière d'éducation, de santé, de baisses des inégalités et de la pauvreté depuis l'arrivée au pouvoir de Chavez.
Quelques raisons de vénézuéliens sur leur adhérence au Chavisme :
"Andar siempre para su propio buen y lo de más"
"Abrir los ojos"
"Clarifier el mental/Organisar"
"Monstrar y hablar de la situacion"
D'autres perçoivent la situation de l'autre bord, disant que le Venezuela, avant Chavez était un pays pacifique, démocratique, riche et heureux, où tout s'obtenait facilement et rapidement. Et déplore qu'aujourd'hui l'héritage de Chavez est un pays pauvre, rongé par la corruption, la destruction de la production, miné par la violence, la négation des droits humains, fatigué d'ajuster ses prix et de dépendre du dollars...
Il en est qu'aujourd'hui la situation est ainsi :
- hausse de l'insécurité dû aux difficultés économiques (desconfiance et individualisme)
- inflation variant entre 50 et 80%
- aucun prix n'est fixe, pas de repère, pas de loi sur la concurrence
- taux de change officiel sans aucun sens (cambio au noir 12 fois la valeur officielle)
- pénuries récurrentes des produits de premières nécessités
- dégradation de la production (industriel et agricole) - importation casi à 100%
- système électrique national affaiblit (détenant pourtant une possibilité gigantesque pour l'énergie hydrolique...)
- dépendance pétrolière (alors que PDVSA abaisse sa production...)
- fort traffic de frontière
- fort endettement (empreint à la Chine etc...)
- mécontentement du peuple, qui cherche toute occasion pour vivre ailleurs...
...
Sous le régime actuel (Maduro), Amnistie international met à jour l'augmentation des assassinats, de l'impunité et de l'arrestation arbitraire de la dissidence.
Maduro prend récemment diverses mesures : il enferme l'opposition (Leopoldo Lopez-14 ans de prison) afin de durcir ses positions, il tente d'agrandir son territoire (réclamation à la Guyana), il ferme la frontière colombienne...
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Autre chanson pro-socialiste...
RELATIVISME....
Tout en sachant, qu'il faut relativiser.. il y a très peu de misère réelle. Très très peu de personnes dorment dans la rue, et peu ne mangent pas... Les vénézuéliens ont un toit et mange suffisament malgré la crise... Rien de comparable à ce qui se passe actuellement en Afrique...
La situation vénézuélienne
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Un peuple qui en majorité défend le socialisme en vivant comme un grand libéraux...
La corps up Zion ... finalement la bave du crapaud atteint souvent la blanche colombe...
Tout est une question de dollars...
Tout produit de consommation étant importé, le pays devient dépendant d'un accès constant et conséquent à la devise étrangère. Mais par son importation massive et le blocage politique de son accession entraîne une situation économique critique et le développement d'un dollars parallèle.
Cadivi, offrant la possibilité de retirer une certaines sommes de dollars à l'année à l'étranger, un traffic s'est développé avec subtilité pour revenir au Venezuela les poches remplies de dollars revendus ensuite au noir. Un bénéfice de plus de 10 fois le prix initial. Ce traffic rapide et rentable a encombré les aéroports. Aujourd'hui pour avoir un billet d'avion ce sont des listes d'attentes dont certains profitent pour voler aux plus naifs en ne délivrant jamais le billet...
Bien sûr ce traffic était très présent à la frontière Colombienne...
Le principal bénéficiaire est le président, son équipe, les militaires, policiers, banquiers etc etc... qui blanchissent et profitent... Les particuliers aussi en profitaient à petite échelle...
Aujourd'hui, outre la conséquence de l'approvisionnement défaillant des produits de consommation; c'est le VOYAGE qui est rendu presque impossible pour les Vénézuéliens...
Le pet trole tremble - le pet trole tré passe ... 9cts de bolivares le litre ... le prix d'une bouteille d'eau est le prix de 1000 L d’essence...
Et quand le pétrole touchera à sa fin.... on ira sur mars ?
Le langage codé... Les Vénézuéliens ont une langue dont de nombreux mots ont une signification sous-jacente, dont la prononciation même d'un mot (selon l'ouvreture de leur bouche) donne une indication supplémentaire (Ahorita... en est un exemple). Le sifflement, les jeux de mains, les expressions faciales... Une mafia du visage et de la communication !
Le grand charme du Caracénien est sa manière de parler... Un bonheur à les écouter... Bien que pour certains, elle est jugée vulgaire; pour ma part elle me donne le sourire...
Une des seules langues dont le salut est une accumulation de 10 insultes suivit d'un verbe est au Venezuela !
¿ Hey marico, verga, webon, mama huevo, que no roda, cognio pana, que paso?! Todo fino ? Chevre ! La vania es muy de pinga ! Burda de pana ! Echar de bolas - Deja la wevoua - VA pa esa ! - Cognio de tu madre, es una rata ! Soy arecha ! Eres puro cambur y peo ! OISTE ! Mirame, escuchame... Ya VA !
Sabana Grande ... Dans l'ombre on cherche la lumière ?!
Le peuple, dans un climat annoncé difficile, ne lâche pas ses dominos !
L'architecture VV
L'architecture et l'urbanisme au Venezuela (dans les grandes villes modernes (Puerto La Cruz -Cuidad Bolivar - Puerto Ordaz - Barquisimeto - Caracas - Mérida ...)) ne portent guère en la faveur d'une vie libre et ouverte, au goût raffiné et novateur, où intégration et réflexions en sont bien oubliées... La construction coloniale a fait naître des bâtiments d'intérêt touristique, quelques quartiers possèdent une identité urbaine intéressante et quelques bâtiments contemporains développent une image "spectaculaire"; mais en grande majorité, la structuration est plutôt chaotique (notament l'espace public), l'intégration contextuelle est inexistante et le matériel se limite au béton et la brique monomur...
...
L'architecture Vénézuelienne de Viviendas Social de Chavez se retrouve dans tous les endroits du Vénézuéla, même en Amazonie... Les couleurs, les matériaux, les formes et les tailles sont distinctes, essayant de "se rapprocher" de l'architecture traditionnelle de l'endroit. Le point commun est la signature murale, omniprésente et mise au maximum en évidence...
La Misión Vivienda mise en place par Chavez est un projet social de grande envergure, dont l'intention est d'offrir un toit décent et sécuritaire aux plus démunis, de stimuler la construction et d'offrir une condition de vie plus élevée pour l'image d'un pays pétrolier...
Aussi, de nombreux appartements et maisons (de qualités variées) ont été "quasiment offerts" (prix d'achat vraiment bas), livrés dans un état de base au minimum vital. D'aspect formel identique, chacun a ensuite (pour les maisons) amélioré petit à petit selon ses moyens, et investi à son propre goût son espace de vie.
Faisant de nombreux heureux certes, ces projets ont pour beaucoup été livrés déficients et insuffisants, sans aucune réflexion sur l'espace public et social, ni sur l'adéquation avec le mode de vie et les préocupations environnementales, ni même sur l'estétique...
Les enfants jouent avec les pierres, les dimensions de la tuyoterie est inadequate, l'eau et l'electricité sont continuellement coupés, la façade et l'espace sont austères et sombres, les lieux communs sont inexistants et l'accès est mal pensé etc etc.... De nombreux projets, offert aux personnes vivants dans les "barrios", ont été vite revendus par ceux-ci afin de retourner vivre dans leur milieu, définitivement plus adapté à leur mode de vie, (dont le traffic les vols etc.. sont leur principale source de revenus)...
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Dans un pays qui présente une grande insécurité, la place de la grille, du mur, du système de fermeture prend toute son importance... Le vis à vis est une des premières préocupations laissant de côté l'orientation, la thermique et la qualité de vie des espaces intérieurs...
Cette insécurité limite donc fortement toutes réflexions sur l'espace ouvert, les ouvertures et les barrières "naturelles", jouant évidemment sur le mode de vie, la sociabilité et la mentalité des habitants... La situation économique et industrielle critique, laisse peu de liberté sur le jeux des matériaux et sur les réflexions thermiques...
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L'implantion des constructions en terrain pentu ou en édifice de plusieurs étages rend l'escalier interminable... d'où la construction de téléphique dans certains "barrios"...
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Une architecture pensée et édifiée au fur et à mesure de la disponibilité des produits...
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Petit passage à l'Université centrale de Caracas, où les projets de fin de semestre et d'étude à l'école d'architecture démontrent une pauvreté nette sur la réflexion architecturale, et une préoccupation principalement basée sur la connaissance de l'outil informatique... Un seul projet a utilisé le crayon et représenté un peu le contexte...
De nombreux architectes (confirmés ou en devenir) admettent qu'il est difficile d'exercer son métier au Vénézuela, tant pour la raison qu'il n'y a pas d'unité, ni de "passé", ni de cours théoriques et où finalement les préocupations du contexte d'insertion de l'édifice n'a pas d'importance. Ils en vont à oublier le mur d'à côté... Ils admettent que l'intérêt et la recherche sont focalisés sur l'image, la majestualité, l'originalité formelle, pour susiter l'effet de "spectacle", de "prodige".
Le test d'entrée aux écoles d'architecture juge sur les connaissances mathématiques, de logique, de structuration de texte et de culture architecturale. Très peu de cours théoriques sont donnés, seulement l'histoire de l'architecture. Pas de cours de sociologie, thermique, structure ect....
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Projet d'étudiant en Architecture à Caracas
Certain architecte comme Fruto Vivas commence à donner d'autres références à l'architecture Vénézuélienne...
Les "cités" vénézuéliennes
23 de enero...
4 F et le barrio "23 de enero"
Dans ce quartier, vit José Castillo, un artiste à connaître...
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Le Venezuela est truffé de beaux insolites architecturaux...
Et souvent le message est clair !
L'espace public est chaotique... La "place" n'a pas d'existance réelle. En face des bàtiments gouvernementaux c'est la rue directement. Aussi, ceci participe à éviter les rassemblements massifs sociaux. Les personnes affirment qu'ils ne savent pas où se regrouper pour manifester. Une seule manifestation a fonctionné (à Mérida) durant mon passage : celle des taxis. La ville étant bien plus pensée pour les voitures que les piétons, le blocage des rues a paralysé la ville entière et obtenu un effet rapide et efficase...
Une seule place à Caracas possède son statut de "place" dans le langage architectural et sa pratique, la place Miranda, et par conséquent, elle est aussi le seul lieu de regroupement pour les manifestants de l'opposition...
Les places ont quasiment le même modèle : un carré aux diagonales marquées et en son centre la statue de Simon Bolivar... Il n'y a pas de lien et de structuration avec les façades qui la contournent. On est loin de l'Italie...
Barrio en plein centre ville de Caracas
Barrio entre San Agustín del Sur et le parque central
Carcas, une ville où le contraste est frappant...
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Visite guidée avec Yelitza et une famille du barrio San Augustin, en empruntant le téléphérique, sans que la neige saupoudre le paysage... Merci !
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L'exemple du Barrio PETARE !
En venant de l'Est du pays, l'entrée est plus que frappante ! Pétard !!!!! Non, c'est " Pétare" mais porte bien son nom ! ... C'est le plus grand "barrio" en difficulté où règne l'insécurité et les traffics en tout genre... La voiture contourne ces immences collines de briques, où peu d'arbres survivent. Ce jeu de Tetris, ici, à sa plus grande apogée, frappe ! C'est un mur de maisons, et il est juste impressionnant ! Moins grand que les favelas de Salvador ou de Rio au Brésil, sa situation et son allure en met plein le vue !
Petare - son "dangereux" marché et ses amoureux...
Petare - Stands de vente sur les bords de rue, sous les infrastructures... installés où il y a un bout de béton et un peu de mouvement....
¡ Petare !
Petare et son marché - une appropriation de l'espace optimisé.
Un expédition photographique fortement klaxonnée !
Petare
Petare
Petare
Petare
Petare
Petare
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Petare
Petare
Petare
Petare
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La stratégie politique (commune au brésil et autres) pour améliorer les conditions de vie dans les favelas, barrios, bichas etc.... s'appelle... La Couleur...
À Caracas, les barrios portent alors le nom de "barrio tricolor".
Barrio "bidonville" du côté de Cúa
(Petit tour en moto rapide - photographies prises en flèche peues expressives...)
Situation ECOnomique
(cf. voir les articles précédents)
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Cola pour obtenir 4 rouleaux de papier hygiénique.
L'entrée est contrôlée, le dernier chiffre de ta carte d'identité détermine le jour qui te donne le droit d'acheter. La quantité est limitée. Parfois, l'empreinte de tes pouces est scannée. Les produits arrivent à l'imprévu, de manière selectif (une fois c'est le beurre, une autre fois la mayonnaise, ou le dentifrice...). Les habitants sont à l'affut, les informations circulent vite. De nombreuses personnes font la queue dès 4h du matin devant un supermarché, attendant l'ouverture sans savoir quelques produits va arriver. Peu importe le résultat de la loterie, vu que tout produit de base manque...
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Restriction générale à Caracas - 1 pain par personne.
Une économie alimentaire fortement dominée par les fast-food ambulants (Hamburger et perro caliente; empanada, arepa et plátano maduro...).
L'accompagnement a toute son importance : Viva la salsa ! Elle se vide, elle bave, elle dégouline... La sauce devient l'ingrédient principal... L'indispensable... Picante ou non, sucré salée, il en a pour tous les goûts, industrielle ou faite maison.
Le deuxième ingrédient phare est la boisson sucrée, le "refresco", deux fois le prix du repas, la marge est engagée sur ce que les gens ne peuvent pas se passer...
On mange au comptoir, ou simplement debout "devant le stand"... quand tables et chaises plastiques sont installées, c'est grand luxe et c'est plutôt le soir.
Bref, une alimentation bien saine !
La sauce - ingrédient premier - pour ceci, il n'y a pas de pénurie...
Perro caliente - un hot dog version plus il y en a, plus c'est bon....
Sensibilisation mais sans réactions...
La notion de temps pour un vénézuélien est très Carpe Diem. Il est dans l'instant T. Ceci se retrouve dans sa façon de manger. Rapide, pratique. Ils n'attendent pas. Si c'est long à cuir, oubli ! Ils ont une habitude alimentaire qu'ils n'aiment pas modifier. Au quotidien et au travail, il prenne d'avantage le temps. Celui de regarder son facebook, de discuter avec l'ami de passage, celui de faire le moins d'efforts possibles, celui de faire les choses sans stress... YA VA ! YA VA !
Pour la plupart, le travail doit rapporter vite et en quantité, sans grands efforts développés et sans ordres donnés. Aussi, chacun a son petit commerce personnel avec ses horaires qu'il se donne et les prix qu'il choisit. Basé principalement sur le système achat-revente, ils aiment le concept Alice ça glisse ! Ils se disent "flojo" (paresseux), n'aimant pas réllement le principe du travail. Très peu ambitieux, un vénézuélien ne vas pas chercher midi à quatorze heure.
Arepa - produite à partir d'harina pan - le chocolat suisse, le vin français, le sushi japonais... L'harina pan en pénurie, le Venezuela en furie...
Hallaca - nourriture de décembre - un mois de conservation grâce au papier alu naturel...
Marché de Cúa - Les légumes, eux, restent constants.
Les marchés ambulants - la chenille sans papillon...
Le commerce de rue marche fortement. N'ayant besoin d'aucune autorisation, ni de grandes installations, chacun s'établi où bon lui semble, sortant un tabouret, un sac plastique, et exposant les trois produits qu'il va revendre... Deux contenants sont à la mode : la glacière et le termos...
Le commerce de rue dans son plus simple élément et ses machines roulantes diverses et ingénieuses...
Le commerce de rue et ses installations basiques...
Le commerce de rue et ses installations basiques...
Les supérettes - faisant souvent parties de la maison, il y en a tous les 100m. La grille est la vitrine...
Étroits, petits, garnis ou démunis - papiers d'annonce écrits à la main - il n'y a pas vraiment besoin d'en faire plus, ça fonctionne...
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Un commerce qui ne peut pas faire faillite : les poules, pigeons, colombes etc etc.... Acheter pour pratiquer les sacrifices du "Santos" ...
Autre commerce de rue - le garage automobile ...
Le commerce parcourant les rues - les taxis et leurs bornes...
Le recyclage est encore peu encré, voir ignoré, dans les mentalités...
Une barricade ? un approvisionnement ?
" Si Hay" - " No Hay" - mots ultra-présent en temps de récession - les annonces sont simples, peu détaillées, parfois c'est à vous de deviner...
Commerce des "carritos" (petit bus customisé) - la porte est ouverte; même au voleur qui une fois entré, exige un minimum d'argent aux passagers sous peine de devenir fort méchant avant de descendre...
Dédicace Edouardo ! Menos C mas A !
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Education et culture
Diplômé, gradué. Les rues sont envahies, les klaxons retentissent, la musique gronde, les étudiants surgissent... On affiche la voiture des parents et son succès scolaire...
Le base-ball prend le dessus sur le football...
Yoga et Méditation... Pratiques de plus en plus courante...Haut les mains, peau de lapin; il ne manque plus que les maillots de bains...
Thérapie musicale...
Plaza bellas artes - artisanat, spectacles ect...
Canal de TV - barrio caraqueño Catia (zone populaire) - 70% de la programation créé par les organisations communautaires des barrios.
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